De nouvelles fourmis

Bon, les fourmis à miel, vous connaissez : je vous ai déjà expliqué ce que c'était.
Ces ouvrières spécialisées de la fourmilière sont des garde mangers ambulants (non, en fait, elles n'ambulent pas, encombrées qu'elles sont par leurs abdomens gonflés qui les font ressembler à des grains de raisin).
Sur cette toile ci, des femmes du village voisin (on ne voit pas le village) sont en train de récolter les fourmis en creusant le sol. Pour ce faire, elles ont des bâtons assez robustes pour creuser le sol près de la fourmilière.
Je crois me souvenir que j'ai mis un lien vers pas mal d'informations à ce sujet dans un message un peu plus ancien.

Le lézard masqué

On connaissait le concombre masqué, mais pas encore le lézard équipé de la même façon.
Un petit nouveau donc, terminé le 28 janvier 2009.
Le fond est plus "habillé" que sur la plupart des autres, ça rappelle un peu mes tout premiers lézards.
Aucune idée de l'espèce que ça peut être. Pas de lézard, c'est tout de même un lézard. De toute façon, comme il est masqué, on n'aurait sans doute pas pu le reconnaitre...


J'en profite pour vous rappeler l'adresse de la galerie virtuelle où sont mes autres oeuvres:
http://www.artmajeur.com/jabale

Les lézards et les arts

Commençons par la préhistoire : voici le tout premier tableau que j'ai peint dans le style aborigène. C'était il y a trois ans, et à la suite de ça, j'étais totalement persuadé que je n'en peindrais jamais aucun autre !
Pourtant, c'était un tout petit format, genre 18x24, mais les points étaient minuscules et j'avais trouvé leur réalisation extrêmement fastidieuse. Je me disais qu'il fallait vraiment être aborigène pour peindre des choses pareilles!
Quand même, j'étais très séduit par l'impression de relief créée par ces vagues de pointillés. Une semaine après, j'en entamais un nouveau, beaucoup plus grand.

C'est celui que vous pouvez voir juste en dessous. Il est peint sur un carton entoilé, et c'est d'ailleurs le seul et unique dans ce cas.
Il est maintenant la propriété de mon fils qui habite à l'autre bout de la France.
Je commençais à découvrir la symbolique aborigène, les codes graphiques les plus courants dans ces régions, et tout un tas de choses très nouvelles pour moi. Les lignes ondulées représentent du vent, je crois bien que c'est la première chose que j'aie apprise dans ce domaine. J'ai su par la suite que ça pouvait aussi être de l'eau, mais ce n'est pas le cas ici.

Il y a encore pas mal de maladresses grossières, mais j'aime bien son côté foisonnant et son aspect un peu "mille-et-une-nuits". C'est là aussi que je me suis aperçu qu'en plus de donner du relief, les pointillés conféraient à l'image une impression de mouvement, ou de vibration.
Apparemment, ce lézard doit être un goanna, gros saurien assez peu avenant mais qu'on m'a assuré être sans danger.


Un peu plus tard, je me suis tourné vers des bestioles plus amènes, en l'occurrence des geckos. Tout au moins, j'ai décidé que ces deux là (ceux du tableau juste en dessous) étaient des geckos.
Suite à une expo, ils ont été achetés et ils sont partis en Australie.
Je dois être le seul à vendre de la peinture aborigène "made in France" à des australiens !
Les traces noires en bas à droite sont celles que nos lézards ont laissées lors de leurs déplacements.
Dans le rond, ils ont déposé des œufs. On retrouve ce même symbole dans les "bluetongue lizards" ci dessous.

Les bluetongue lizards, ou lézards à langue bleue, ont vraiment la langue bleue. Comme ils sont polis, vous ne la voyez pas sur le tableau, mais chez les spécimens les plus effrontés, ceux qui tirent la langue aux gens, c'est assez impresionnant : elle est vraiment bleue.
En général, ils sont considérés comme non comestibles (encore que les aborigènes mangent parfois des choses surprenantes) et les citadins australiens les considèrent plutôt comme des animaux de compagnie (ben oui, les citadins aussi ont des gouts bizarres, mais peut être que la mode des NAC est un peu passée...).

En plus des œufs en haut à gauche, vous pouvez voir une rivière en bas à droite, et trois chasseurs avec leurs lances qui se sont assis au bord de l'eau. Les espèces de U sont en fait la trace de leurs fesses quand ils s'assoient, c'est la représentation symbolique traditionnelle pour un homme assis. Ils sont autour d'un point d'eau ou peut être plutôt d'un feu.

Dubya's last bretzel

Bon, ce n'est pas le vrai titre de ce tableau, mais comme je l'ai terminé le 20 janvier...
En fait, je l'ai appelé Infinite wisdom, puisque le serpent a la forme d'un signe "infini" et que cet animal est, dans pas mal de civilisations, un symbole de sagesse.
Il a aussi une importance capitale dans la mythologie aborigène, puisque le serpent arc en ciel n'est autre que celui qui fait venir l'eau et donc rend la vie possible. Quelquefois, il peut aussi se fâcher, comme nous tous.
Bref, celui ci est sans doute un lointain cousin du serpent arc en ciel...
Ne le fixez pas trop longtemps, sinon il se met à bouger dans tous les sens. Je ne l'ai pas fait exprès au départ, mais ça rappelle un peu certaines illusions d'optique de M. Akiyoshi.

Rappel : l'histoire de Bush et de son bretzel terroriste...

Poulpe Fiction

Un petit poulpe parce que ça faisait longtemps que j'avais envie d'en peindre un.
C'est un assez petit format, un peu plus de 24x36, mais il m'a demandé pas mal de travail quand même.
Le coin en haut à droite a l'air plus clair, c'est simplement un problème d'éclairage puisque le fond est en réalité assez homogène (sauf bien sûr les coups de pinceaux que j'ai volontairement laissés visibles, et même soigneusement travaillés pour suggérer des vagues). Par contre, l'impression de profondeur est bien rendue, le poulpe se détache vraiment du fond.

Tortue trois étoiles

Une toute nouvelle tortue, accompagnée de trois étoiles de mer. J'avais commencé par n'en faire que deux, mais c'était vraiment trop déséquilibré. Ça me semble beaucoup mieux comme ça.

Pour ceux qui s'y connaissent un peu en tortues, vous remarquerez que celle ci s'est trompée en s'habillant ce matin : elle a mis ses pattes de devant derrière et vice-versa. C'est la raison pour laquelle elle a l'air un peu surprise.

Je l'ai prise en photo alors qu'elle était encore à peine sèche, pour profiter de la bonne lumière du jour. Du coup, on aperçoit les hésitations au milieu de la carapace.

Je ne devrais peut être pas vous le dire...

2009

Les trois émeus

Voici deux versions différentes d'un même thème : trois émeus par une chaude après midi d'été.
Si vous préférez l'hiver, pas de problème, mais il fera chaud quand même.
(Je dis ça parce qu'en ce moment, à montpell, on se pèle...)

Le premier, dans les tons rouges, a été peint il y a bientôt deux ans. Le soleil est encore assez figuratif, et les drôles de petits fers à cheval qu'on aperçoit dans le coin à droite sont en fait un village aborigène avec une assemblée des femmes. les émeus sont venus jeter un coup d'œil par curiosité.
Ils ne seront probablement pas admis à participer, mais ils auront tout de même essayé.
Ce n'était pas forcément une bonne idée...

L'autre, que j'ai appelé "trois émeus bleus", est plus récent (été 2008), et pourrait raconter la suite de l'histoire de nos émeus.
Ce qu'on voit en haut à gauche, ce ne sont plus des femmes d'un village aborigène, mais des chasseurs (avec les lances et tout le bataclan) en quête de viande fraiche à rapporter au village.
Cette fois, nos émeus ont du souci à se faire!
Enfin, en principe, les émeus, ça court vite.

Si vous voulez retrouver mes toiles sur Artquid, cliquez ici.

signature

Une des particularités de mes tableaux est qu'ils ne sont pas signés sur la face mais sur la tranche.
Par habitude, je place donc toujours cette signature en bas à droite, et comme je l'ai dit, non visible pour un observateur qui serait strictement face à la toile. Il faut regarder sur le côté pour la trouver.
Si vous ne voyez pas la signature à cet endroit là, c'est probablement parce que vous tenez la toile à l'envers. Ceci dit, libre à vous de l'accrocher comme ça...

Corum des peintres : 17, 18 et 19 janvier 2009

Deux de mes toiles aborigènes seront présentées au Corum des peintres, les 17, 18 et 19 janvier.
Je ne sais pas encore lesquelles, et je pense que je ne le saurai qu'au tout dernier moment puisque je n'arrête pas de changer d'avis à propos de mon choix.
Le plus simple, si vous voulez savoir, c'est d'aller vous rendre compte par vous mêmes.
C'est une exposition gratuite, ouverte à tous, et qui se déroulera au niveau haut du Corum, au bout de l'esplanade pour ceux qui ne sauraient pas.


Si vous voulez retrouver mes toiles sur Artquid, cliquez ici.

Portrait

La peinture aborigène donne, quand on est en train de la réaliser, un air particulièrement concentré.

Ma compagne m'a ici photographié (c'est un exploit) pendant la création de mes dernières baleines. Derrière, on aperçoit Saint Mistigri, peint aussi en "dot style", et les trois lézards qui doivent traîner quelque part sur ce blog.

Mes toiles aborigènes commencent à prendre pas mal de place dans nos appartements. Si quelqu'un a envie d'en acheter une ou deux, elles sont en vente sur artquid.com/jabale

Voici les deux baleines que j'étais en train de peindre quand la photo ci dessus a été prise.
Leur traitement est un peu différent de celles que j'ai intitulé New South Whales : le fond est en deux couleurs, ce qui accentue l'effet de profondeur, et une partie noire a été laissée sans pointillés dans le corps des baleines. Le contraste avec le jaune d'or à proximité me plait bien.


Et voici deux autres baleines, les premières que j'ai peintes en fait, que j'ai intitulées "New south whales", autrement dit, "Nouvelles baleines sudistes".
Rien à voir avec les New South Wales (sans h) qui est le nom de la province d'Australie où se trouve Sydney.

Vous pourrez retrouver ces baleines sur la page suivante de ce blog. Vous y trouverez aussi certaines des oeuvres que j'y ai mises en 2008 : n'oubliez pas d'aller y jeter un coup d'oeil.
C'est ICI pour les messages de 2008 !