lundi 9 mai 2016

Port Grimaud

Un tableau en six parties, que j'ai terminé depuis quelque temps, mais que je ne voulais pas mettre en ligne avant qu'il ait été offert à ses destinataires.
Il a la particularité d'être modulable, et comme il est composé de six toiles différente et pouvant toutes se raccorder entre elles, il peut prendre 720 configurations différentes.
Je vous en montre une ci dessous, à vous de découvrir les 719 autres!
Les images sont en moyenne définition (plutôt basse, même) n'espérez pas en faire plus que de petites cartes...







... mais il y a quand même de quoi s'amuser.

dimanche 28 février 2016

Deux ans sans peindre, ou presque.

Le travail rémunéré est vraiment un terrible frein à l'épanouissement personnel (oui, je sais : ce que je dis peut en choquer certains). Je ne sais plus qui disait "Vous pourrez me faire admettre la travail comme une nécessité économique, mais en aucun cas comme une valeur morale".
Heureusement, la retraite se profile de plus en plus nettement à l'horizon et je vais avoir du temps pour reprendre mes pinceaux.
J'ai quand même réussi, au bout de deux ans, à présenter un nouveau tableau !
Ce n'est pas que Montmartre soit mon sujet de prédilection, mais j'avais acheté il y a quelque temps une toile naïve sur ce même sujet. Hélas, les achats sur ebay réservent parfois des surprises, et quand ladite toile est arrivée, il s'est avéré que c'était (très probablement) une impression sur toile, enlaidie par quelques centaines de points de peinture fluo (qui n’apparaissaient pas sur la photo de l'annonce).
La chose est restée longtemps dans un coin, jusqu'à ce que je me décide à me l'approprier. J'ai donc tout repris, peint par dessus les vilaines encres et les verrues fluo ; j'ai longtemps rechigné à le faire (un petit peu par ci, un petit peu par là...), complètement transformé les détails, les personnages, et j'ai enfin terminé le lifting ce week end. 








 













Le résultat est bien personnel, je ne crois pas avoir de photo de la toile d'origine, mais à part la présence du Consulat, ça n'a pas grand-chose à voir.

dimanche 5 janvier 2014

La gare de Celleneuve... vers 1920

Celleneuve est aujourd'hui un quartier de Montpellier, coincé entre une voie rapide et des cités tristounettes, mais il fut un temps où c'était un village presque rural, desservi par une voie de chemin de fer partant ensuite vers les hauts cantons.
La ligne fut d’abord fermée au service voyageurs en 1948, puis aux marchandises en 1952 et son tracé est devenu une pénétrante de Montpellier. Quelques 8 à 10 000 voitures par jour passent par là. Un radar fort lucratif agrémente aujourd'hui l'entrée de cette voie rapide mais limitée à 50 km/h.
Dans les années 20, pourtant, ça ressemblait à quelque chose comme ça :


Je n'ai pas inventé grand-chose, et un document d'époque montre la même gare sous un angle à peine différent (vous pouvez voir ces images en plus grand si vous cliquez dessus) :
Le bâtiment de la gare semble encore exister de nos jours, même s'il a été tellement remanié qu'on a du mal à le reconnaître.
La vue aérienne (que vous pourrez retrouver ci dessous) permet de se faire une petite idée de son emplacement (pour les celleneuvois, je préciserai simplement que c'est presque en face de la maison de Claire Garrone).
La rue qu'on aperçoit au second plan de le vue aérienne n'a presque pas changé aujourd'hui (à part une résidence à la place de la vigne). L'ancienne voie de chemin de fer, par contre, est devenue un déversoir à voitures dont la configuration bien rectiligne incite les cacous héraultais à faire vrombir leurs moteurs. Comme je l'ai signalé plus haut, un radar veille un peu plus loin.

dimanche 24 mars 2013

Le mariage


Là, vous allez pouvoir vous amuser à jouer au jeu des quatre-vingt-dix-huit erreurs : la première version de ce tableau est juste en dessous. 
La mairie était un peu trop terne, et je n'avais pas envie de laisser tous ces braves gens en face de ce bâtiment austère. Allez hop! dehors le bâtiment, on va dans un jardin public (enfin je suppose que c'est un jardin public). 
Ce sont exactement les mêmes personnages, dans les mêmes postures et avec les mêmes vêtements (j'ai juste changé un petit détail, à vous de le trouver). Le décor, par contre, est totalement différent, et du coup, c'est tout le groupe qui se retrouve transformé. 
Après une longue période sans peinture, manque de temps, manque d'envie, manque d'idée... je reprends les pinceaux pour modifier ce tableau, le dernier que j'ai fait en 2012. Du coup, j'ai modifié la date à côté de la signature. 
Le goût de peindre est en train de revenir...

samedi 27 octobre 2012

L'accordéoniste




Oh là là ! Zis is Frrance !
Bien sur, c'est un mariage, mais un mariage bien français : des drapeaux tricolores, une Deux-chevaux, un accordéoniste, et même un costume vert grenouille pour le gamin qui est devant le marié !
Le maire n'a pas l'air content… Sans doute est-il en train de se dire qu'il va devoir appeler les employés municipaux (un samedi! ) Pour balayer le riz que le môme tout à gauche est en train de lancer devant la mairie.
Après avoir (provisoirement) affiché une version dont la température de couleurs était un peu hasardeuse, la voici avec ses vraies couleurs. C'est tout de même mieux !

vendredi 12 octobre 2012

La nouvelle voiture de Maman

À l'heure où les automobiles deviennent de plus en plus sophistiquées, de plus en plus techniques, et où il faut avoir un D. E. A. de cybernétique appliquée pour changer une ampoule de stop, il est tout naturel qu'un nombre croissant de nos contemporains se tournent vers des valeurs sures, au nombre desquelles on trouve évidemment la Deux Pattes.
Simple, fiable, robuste; économe et de toute façon bien assez rapide pour rester en deçà des limitations de vitesse, la Deuche est aujourd'hui très recherchée.
Une mère et sa fille (à moins que ce ne soit l'inverse) profitent d'un après midi ensoleillé pour aller rêvasser au bord d'un lac.
Elles profitent du soleil, mais la voiture est à l'ombre, parce que quand même, y'a pas la clim… Non mais !

jeudi 11 octobre 2012

Heure de pointe


Il n'y a pas que chez les humains qu'on se bouscule à certaines heures : ça peut arriver chez les poissons aussi.
Ceux là semblent aller et venir, d'on ne sait où en direction d'on ne sait où. Bref, c'est exactement comme nos citadins pressés, sauf que ce sont des poissons.
Ont-ils quelque chose comme un métro dans lequel ils sont serrés comme des sardines?
Et si les boites de sardines qu'on achète au supermarché étaient en fait les wagons de métro que les poissons ont pris en confiance?
Et nos wagons de métro à nous… Que deviennent-ils?

mercredi 12 septembre 2012

À la barre d'un voilier, sans doute un vieux gréement, un marin ou peut être le capitaine en personne, navigue le long d'une côte dont je vous laisse libres de décider où elle se trouve : Bretagne, Ile de Wight, Méditerranée, ailleurs...
Il y a eu des gréements à corne en Méditerranée, et il y a parfois du ciel bleu en Bretagne ou dans le Solent... tout est donc possible.
Au second plan, d'autres bateaux, probablement d'un modèle plus ou moins similaire, font une route un peu différente.
Est-ce un navire de commerce quelque part du côté de Marseille? Un crabier dans le Finistère? Un yachtman disputant les régates de Cowes dans le Solent?
C'est vous qui décidez.